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Rejoignez Richard alors qu’il parle de la façon dont le processus de violente “radicalisation” politique et religieuse peut être à la fois compris ainsi que potentiellement empêché par l’appréciation d’un processus similaire de la création et de la guérison de la maladie qui survient dans nos corps. Apprenez comment les clés pour neutraliser le danger de formation de radicaux libres, qui est une cause majeure de maladie auto-immunitaire inflammatoire et ainsi que le cancer, détient des informations importantes pour la façon dont nous pouvons faire la même chose pour empêcher la violence de la radicalisation dans la société humaine.
Et un nouveau mot a fait son apparition : radicalisation. Il s’agit de la radicalisation de certaines personnes qui les a conduit à commettre ces atrocités. Je pense que notre organisme et notre système immunitaire peuvent nous apprendre des choses qui pourraient nous aider à comprendre non seulement le processus de cette radicalisation, mais aussi son remède. Aujourd’hui, j’aimerais donc vous dire quelques mots sur les leçons que le corps nous donne sur le processus de radicalisation, et également comment le réparer.
Lorsque notre corps est exposé aux produits chimiques ou toxiques et lorsque nous mangeons des aliments traités en grande quantité, des virus et des bactéries s’insinuent en nous, ce qui peut entraîner la formation de ce que l’on appelle les radicaux libres. Un radical libre est une molécule extrêmement réactive. Son but est d’agripper une autre molécule et de lui voler un électron, c’est-à-dire lui retirer une particule chargée, ce qui la transforme en un radical libre. Voilà comment les radicaux libre se forment en cascade dans notre corps.
S’ensuivent un processus inflammatoire et un état de mal-être physique. Ces transformations peuvent entraîner un cancer. Elles peuvent provoquer une inflammation des vaisseaux sanguins et augmenter le risque de maladies cardiaques. Nous savons que la nature nous offre une protection naturelle contre ces radicaux libres. Ce sont les antioxydants.
Les antioxydants sont… Je vais les appeler des molécules généreuses. Il y a par exemple la vitamine C, la vitamine D et la vitamine E. Mais il existe des milliers et des milliers de molécules antioxydantes, qui se retrouvent principalement dans les plantes et les fruits– les aliments d’origine végétale, les légumes et les fruits. Elles se déplacent dans notre organisme et lorsqu’elles rencontrent un radical libre, elles ne le détruisent pas mais lui donnent ce dont le radical a besoin. Le radical libre se neutralise, mais l’antioxydant ne se transforme pas à son tour en radical libre à la suite de son don.
L’effet de cascade dans l’organisme est donc anéanti et l’inflammation ne se déclenche pas. Donc, par sa nature même, le mot “radical” signifie “être à l’origine de quelque chose”, “avoir des racines”. Cela signifie “aller au centre”. Cela signifie “les fondations”, l’origine de quelque chose. Et lorsque nous parlons de la radicalisation de certains individus, nous parlons du fait que dans l’entité collective, certaines personnes doivent se construire une identité à partir de… Il y a quelque chose en eux qui n’est pas vraiment connecté à eux-mêmes.
Ils ont été maltraités ou ils se sentaient marginalisés, ils se sentaient privés de leurs droits. En réalité, ils sont plutôt bien éduqués, mais ils ne se sentent pas en phase. Ils ne se sentent pas en phase au plus profond d’eux-mêmes. Et en conséquence, ils se construisent une identité à partir des formes extrêmes de philosophie, d’idéologies religieuses ou de mouvements politiques. Et dans l’entité collective, ils deviennent des radicaux libres. Et leur but est d’attaquer et prendre– prendre des vies, abolir la joie, le bonheur, prendre une sorte de revanche compensatoire. Ils se créent une identité en volant la joie de vivre des autres.
Et c’est vraiment douloureux de voir ça, car ces personnes sont sont souvent bien éduquées. Il n’est pas simple de comprendre la raison de leurs actes. Mais nous pouvons prendre l’exemple des antioxydants dans notre corps. S’ils pouvaient rencontrer un antioxydant, s’ils pouvaient rencontrer un être humain capable de faire don de soi, dont sa connexion avec son moi intérieur serait assez profonde, alors le fonctionnement de cette relation, de cette transmission de la raison, cette transmission de la connexion, cette transmission de l’appartenance, cette transmission de la réception par un autre être humain pourrait lui valoir le nom d’antioxydant humain, d’être humain qui fait don de soi.
Maintenant, je sais que lorsqu’une personne est radicalisée, le système immunitaire doit se mettre en marche. Dans notre corps, lorsqu’il y a des radicaux libres, soit les antioxydants les engloutissent, soit, s’ils forment des maladies ou des inflammations, le système immunitaire s’en charge et utilise sa propre capacité à créer des radiaux libres pour neutraliser la maladie.
Que se passe-t-il si nous sommes constamment agité à cause d’un trop grand nombre de radicaux libres et que nous sollicitons à outrance notre propre système immunitaire ? Nous commençons à développer des processus auto-immunes, qui sont des maladies crées par notre corps pour attaquer notre propre corps– nos propres cellules. Donc si nous transposons cette réaction dans le corps humain à l’entité collective, nous nous apercevons que des être humains attaquent d’autres êtres humains.
De même, une réponse immunitaire collective est en pleine croissance. Elle se développe dans le monde entier. Ça n’a rien à voir avec les petites– les gigantesques, monstrueuses et horribles guerres qui ont eu lieu dans le passé. Ça ressemble plutôt à un processus inflammatoire au sein de la psychologie collective, de l’âme collective. Et c’est très douloureux à observer, car après marginalisation, après radicalisation, le système immunitaire, c’est à dire la police et les militaires, entre en scène pour tuer et détruire ces éléments radicalisés.
Mais le véritable remède, ce dont nous avons vraiment besoin, c’est une population qui comprend de plus en plus de personnes qui agissent comme des antioxydants. Nous avons besoin de cœurs généreux qui sont conscients que les personnes qui sont les plus susceptibles de se radicaliser sont celles qui ont été, comme je l’ai mentionné plus tôt, marginalisées, privées de leurs droits. Ils n’ont pas l’impression d’appartenir au système. Ils n’ont pas l’impression d’avoir encore de l’espoir. Ils n’ont pas l’impression de pouvoir être en phase avec eux-mêmes et trouver leur identité en faisant partie du collectif– appelé la conscience collective saine– la psychologie collective saine.
Cela signifie que nous devons, en tant qu’entité, laisser la nature nous enseigner. Je veux dire que les êtres humains en bonne santé mangent beaucoup d’aliments naturels car ils sont pleins d’antioxydants. Et les gens en bonne santé, les âmes saines ont besoin de la richesse de cette connexion avec le plus profond de soi, la conscience intrinsèque essentielle qui permet de ne pas se créer une identité à partir de l’argent ou de ce qu’on a ou n’a pas, ou de se créer une identité sur le modèle de sa tribu, de sa communauté, de sa religion ou de ses appartenances politiques. Et vous ne basez pas votre identité sur votre aspect extérieur ou votre intelligence — que votre conscience de vous-même actuelle émerge spontanément d’une connexion profonde à la source, et vous débordez.
Et grâce à cela, quand vous interagissez avec d’autres personnes on ne peut rien vous prendre. Une personne qui baserait son identité, par exemple, sur sa richesse, en perdant son argent se perdrait elle-même. Si elle s’appuie sur le fait d’être intelligente, et qu’elle rencontre des personnes qui le sont beaucoup plus, elle sera moins sûre d’elle. Elle peut se perdre face à une personne qui à l’air bien plus brillante qu’elle.
Si une personne est plus séduisante, soudainement, si vous avez basé votre identité sur votre séduction, boum, vous perdez tout parce qu’une autre personne est plus séduisante que vous. Mais si vous être réellement connecté à vous-même, si l’image que vous avez de vous-même vient de votre intérieur et que votre valeur ne provient pas d’éléments externes mais d’une profonde connexion intérieure, alors vous devenez une personne qui peut faire don d’elle-même. Vous devenez une personne qui peut donner, contribuer, donner généreusement aux autres pour que lorsqu’ils sont avec vous, ils aient cette sensation naturelle de bien-être pour des raisons qu’ils ne peuvent même pas comprendre. Ils ont l’impression d’être amenés à un état de calme ou de paix, d’acceptation d’eux-mêmes.
Nous agissons depuis cette source à l’intérieur de nous-mêmes, et de manière très comparable à celle dont un antioxydant agit dans notre corps. C’est faire don de soi à ces mauvaises molécules de manière à ce qu’elles deviennent neutres et non pas juste les punir et sans perdre quoi que ce soit.
Alors les fêtes de fin d’année arrivent, et il semble vraiment, vraiment important que nous comprenions les fondements de notre culture et de notre société ; nous devons être plus généreux. Nous devons nous préoccuper plus du bien-être des jeunes. Nous devons donner une éducation qui ne s’attache pas juste à acquérir les marques conventionnelles de succès à travers l’éducation, mais vraiment à donner le sentiment de faire partie du monde, partie des uns des autres, partie d’une communauté, pour qu’il y ait un vrai sentiment d’identité fondamentale — identité qu’on ne peut vous enlever, que vous pouvez célébrer avec les autres.
Et si nous arrivons à vivre de cette manière, évidemment, c’est sur le long-terme qu’il faut le faire. Mais si nous arrivons à vivre de cette façon, alors le danger de la radicalisation des individus, ou le danger de la création de gangs pour créer le sentiment d’une identité collective, ou même les nations qui sont en guerre contre d’autres nations, qui sont juste de plus grandes formes de la même identité d’emprunt, et ne pas avoir conscience d’une source intérieure profonde, tout cela peut se calmer.
Alors notre travail en tant qu’individus — d’être généreux pour pouvoir dominer depuis nos cœurs à ceux autour de nous avec les mots, avec nos yeux, avec le toucher, et parfois avec notre argent lorsque nous faisons des donations. quand nous faisons des dons à des causes que nous voulons vraiment aider. Tout cela aide à diminuer la création de réaction auto-immunes au sein de la société et à diminuer la tendance à la radicalisation. Ce que nous savons sur le corps et ce que Nous savons comment vivre une vie saine avec une manière de vivre naturelle, et en mangeant des aliments provenant de sources naturelles ce même message nous appartient collectivement en tant qu’espèces, cultures et société. Je vois l’analogie. Je me demande si vous pouvez le comprendre et le ressentir en vous-même également. Soyez tous bénis,
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