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Le Temps, cause de la Souffrance
Être trop identifié avec le passé ou le futur est la racine de la souffrance mentale. Choisir d’être présent dans notre corps est un chemin qui mène à l’aisance et la fluidité car tout dans la vie est toujours en constante évolution.
Je suis très conscient que parfois il y a de bons souvenirs très délicieux.
Et se les remémorer est un plaisir.
Mais la plupart du temps, quand on regarde le passé, en une fraction de seconde, en une milliseconde, notre esprit nous emmène vers une sorte d’idéalisation du passé, que ce soit une idéalisation négative ou même une idéalisation positive.
Et puis, il y a la nostalgie.
Il y a un sentiment de, oh c’était un moment, oh c’était un moment que j’ai adoré, ou c’était un moment avec quelque chose de spécial.
Et si vous vivez dans votre corps, vous allez ressentir le début de cette douleur, le début de ce sentiment de perte, le début de ce sentiment que quelque chose n’est plus là.
Et dans cette milliseconde, vous aurez idéalise une relation, ou vous vous aurez idéalisé vous même dans le passé, ou idéalisé comment quelque chose était dans le passé.
Ce ne sera pas comme cela était.
L’esprit a besoin de reconstruire le passé comme une sorte de rêve.
La même chose arrive quand vous allez dans le futur.
Dans le future, quelque chose sera là ou ne sera pas là.
Et l’espoir que cela soit là est toujours une forme d’agitation dans le corps.
Vous n’êtes pas en paix.
Et la peur que cela ne soit pas là provoque une anxiété instantanée, une peur instantanée.
Le temps est souffrance.
Il y a une conscience appropriée d’une action que vous voulez entreprendre dès aujourd’hui afin de préparer quelque chose qui viendra dans le futur.
L’utilisation de l’esprit comme une structure pour se préparer est valide et importante.
Mais, le moment où vous quittez le moment présent, le moment où vous quittez votre corps qui est dans le Maintenant, vous offrez littétalement une invitation à ce qu’Eckart Tolle appelle le corps de la douleur ou ce que j’appelle parfois le corps de la peur.
Quelque chose à propos d’un moment dans le futur qui pourrait ne pas arriver ou qui pourrait arriver.
Le passé, non remémoré comme il est ou était, mais plutôt idéalisé, quelque chose de perdu.
Ce processus provoque une souffrance.
Et vous savez, pour la plupart d’entre nous, nous somme si peu dans le moment présent, que nous nous identifions constamment à notre esprit, nous nous identifions constamment à nos croyances, nous nous identifions avec notre inculturation, nos valeurs culturelles, notre histoire, notre passé.
Nous en sommes prisonniers.
Et toute déviation de cela par la richesse du moment présent, par la possibilité infinie du moment présent, devient une menace.
Donc, le temps devient une prison et se déplacer dans le temps devient une source de souffrance.
Et le choix consiste à revenir et de recommencer, là, maintenant.
Cela consiste à prendre cette conscience profonde et de réaliser que le future, c’est cela, et si je faisais confiance, là maintenant.
Et vous vous donnez juste la permission de dire cela.
Et si je faisais confiance au moment présent ?
Je vais toujours faire, ce que je vais faire, je vais toujours faire des plans, de la façon dont je fais des plans, Je vais toujours entreprendre l’action que j’entreprend maintenant.
Et si je faisais confiance ?
Et si mon esprit ne restait pas dans le futur, à se soucier si l’issue sera comme je veux qu’elle soit ?
Le moment où le passé intervient dans cette fraction de seconde…
et si je commençais par maintenant ?
Et si ce moment présent est uniquement ce dont j’ai besoin maintenant ?
Peu importe ce qui est essentiel dans le passé, peu importe ce qui nous donne une profondeur, enrichit notre sentiment de soi et notre sentiment de connaître nos vies, cela ne nous sera pas enlevé car nous ne permettons pas l’apparition dans notre esprit d’une image du passé.
L’image du passé va mener à une souffrance d’une certaine forme.
Cela va mener à vouloir quelque chose qui a été ou craindre que cela puisse arriver à nouveau.
Regardez-vous.
Regardez si vous pouvez recommencer encore et encore.
Ne culpabilisez pas pour la petite partie de votre esprit qui se déplace dans le temps.
Mais soyez témoin de l’esprit qui se déplace dans le temps.
Et sentez comment ce mouvement dans le temps est la porte qui ouvre le corps de la douleur, la porte qui ouvre le corps de la peur.
Et dès que vous portez la conscience infinie par la sensation qui a été ouverte par l’image du passé ou du futur, et que vous la regarder, elle va se stabiliser.
Et si la pratique de la laisser se stabiliser devient si continue en vous, alors vous vous évertuez à vivre non seulement le moment présent mais ce que le moment présent est réellement, ce qui est votre conscience profonde, ce qui est la conscience qui vous lie à tout le monde et toutes les choses.
Je suis vraiment conscient de comment la plus simple image associée au passé devient une partie d’une idéalisation du passé, devient une conscience que cela change dans le changement constant que les Bouddhistes appellent l’impermanence.
Et accepter cette impermanence nous lièbre.
Le temps ne doit pas être une souffrance.
Mais il devient un rappel de ce que c’est d’être vraiment présent.
Continuez à vous entraîner, continuez à vous entraîner.
Faite de chaque moment de votre vie quotidienne une pratique spirituelle.
Et ensuite, la pratique spirituelle et la vie quotidienne devienne la même chose, une bénédiction.
Bonjour, les amis.
Je voulais juste vous inviter pour ce qui est peut être l’expérience de connexion la plus la plus profonde avec vous-même que vous aurez jamais.
C’est le « Radical Aliveness » cet été du 13 au 23 août en France au Domaine du Fan.
Ce sont mes retraites de 10 jours…
11 jours et 10 nuits, en fait.
Une exploration profonde, méditative, contemplative, la célébration, l’auto examination la découverte de soi, devenir vivant, approfondir votre pratique spirituelle, l’intégrez en vous avec l’aide d’une comprésenhension profonde de beaucoup de pratiques.
Alors rejoignez-moi.
Il y aura une équipe merveilleuse pour soutenir ce travail, des gens qui viennent de partout dans le monde.
Nous travaillons en français et nous travaillons en anglais.
C’est une bonne opportunité d’apprendre avec le corps et d’apprendre avec le cœur.
C’est un moment vraiment important.
Et j’aime le fait que je le fais chaque été maintenant en Europe depuis 1989.
J’espère vous voir là-bas.
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